« Sur une dalle de béton »
Ce recueil présente une association de deux écritures :
Le roman et la poésie. C’est un roman-poésie.
La partie roman est la présentation d’un dilemme que rencontre une jeune-fille qui doit choisir entre son fiancé et quitter sa famille Pour aller rejoindre son ami engagé dans un pays lointain.
Elle rencontre une poète qui lui prête des textes afin de la faire réfléchir avant de prendre une décision
La partie poésie sont les poèmes que prête le poète à la jeune-fille qui font allusion aux attentats tout récents et qui l’aide à prendre une décision
Nicole Dubromer, poète engagée
Le poète, nous l’avons dit, présente une double fonction. Il est « veilleur au créneau », c’est-à-dire qu’il appelle à combattre la misère qui nous entoure et en même temps « éveilleur d’âmes », en ce sens que sa poésie est porteuse d’un message qui chaque fois nous élève en spiritualité.
Nicole Dubromer illustre parfaitement cette conception que nous avons du poète ! l’association qu’elle a fondée dans sa ville, qui se dévoue en faveur des plus démunis n’est que la traduction en acte des beaux poèmes qu’elle nous offre à lire.
Dans le présent recueil, elle innove, s’agit-il de prose, s’agit-il de poésie ? Les deux, cher lecteur ! et l’on pourrait parler de roman poétique où se marient agréablement les textes en prose et les poèmes.
Quant au fond, chacun appréciera la noblesse de l’inspiration chargée d’amour fraternel à l’égard du prochain.
A l’heure où les religions ont fait faillite, où les politiques ne songent qu’à se déchirer et à se trahir allègrement les uns les autres, il est réconfortant de penser qu’il existe une catégorie d’habitants sur cette planète plus préoccupés par la souffrance des autres que de leur petite gloriole…
Nicole Dubromer est de ceux là.
Vital Heurtebize
« président de Poètes sans Frontières »
Extrait de « Sur une dalle de béton »
Fleur de grenade
Une Fleur de grenade
Eclate sans crier gare,
Elle explose dans les rues
Sur des innocents, des inconnus
Elle est rouge écarlate
Ses pétales coulent dans le caniveau
Lorsqu’éclate la fusillade
Ce sont de grands ruisseaux
Les larmes de chagrin
De familles entières
Se gravent dans la pierre
Dans le ciel s’élève une prière
Pour qu’on vive dans un monde
Sans arme qui garde à la vie son âme
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